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Le CBD (cannabidiol) est l’un des cannabinoïdes issu du plant de cannabis. Il s’agit d’une molécule qui présenterait de nombreux bienfaits parmi lesquels des vertus analogues aux analgésiques, ce qui permettrait naturellement de soulager les douleurs d’origines inflammatoires.
L’inflammation et les douleurs inflammatoires
L’inflammation trouve son origine dans la blessure ; c’est une réaction normale du corps qui se protège.
Inflammation ou autoprotection
L’inflammation est le résultat de l’activation des globules blancs, qui luttent pour protéger l’organisme contre les corps étrangers, et notamment des infections d’origine bactérienne et virale.
La région concernée par l’inflammation provoque un influx sanguin important. Cet influx sanguin permet d’ « attirer » les globules blancs (neutrophiles) et autres cellules (telles que les basophiles, monocytes et macrophages) jusqu’au lieu de l’inflammation.
Les symptômes de l’inflammation
Les symptômes d’une inflammation aiguë sont les suivants :
- La rougeur
- La sensation de chaleur
- L’enflure
- La douleur
- La difficulté à bouger la zone concernée
Les différents niveaux d’inflammation
La plupart des inflammations sont mineures, ne concernent qu’une zone restreinte, et ne requièrent pas d’intervention particulière. Ainsi, une inflammation aiguë ne dure que quelques jours et permet de favoriser la guérison, bien qu’elle s’accompagne de douleurs.
D’autres inflammations sont étendues, douloureuses et peuvent exiger la prescription d’un traitement adéquat.
Le CBD et la réduction de l’inflammation
Les effets potentiellement antalgiques du CBD sont prometteurs et ce notamment chez les grands sportifs. Les études scientifiques concernant la molécule sont prometteuses, mais méritent d’être approfondies chez l’homme.
Les consommateurs en tant que sportifs professionnels
L’ancien joueur de hockey professionnel Mike Cammalleri témoigne : le CBD a permis d’atténuer ses douleurs dorsales.
Il ajoute alors que l’usage de la molécule est « très répandu » précisant que « les athlètes considèrent que c’est une bonne chose » ou encore qu’il s’agit d’une « option santé qui est populaire dans les vestiaires ».
Le professionnel du football Nicolas Boulay confirme également que l’usage du cannabidiol a permis d’améliorer son état de santé physique. En dépit de son ménisque déchiré, le CBD a permis de réduire la douleur, l’inflammation ainsi que la gêne occasionnée au niveau des articulations.
Les effets antalgiques du CBD
Le cannabidiol interviendrait sur les récepteurs de glycérine, et cela permettrait de réduire les douleurs inflammatoires chroniques.
Le psychiatre Gabriella Gobbi vient de publier les résultats d’une étude réalisée par l’intermédiaire de l’Université McGill au Canada.
Celle-ci confirme l’effet analgésique du cannabidiol, en ce que la molécule permet non seulement de diminuer la douleur, mais aussi l’anxiété chez les animaux qui ont une douleur chronique.
Le CBD et les douleurs intestinales
Le CBD serait également bénéfique pour les inflammations intestinales. La molécule permettrait de diminuer les effets secondaires des traitements prescrits dans le cadre de maladies inflammatoires en lien avec l’intestin comme la colite ulcéreuse ou encore la maladie de crohn.
Action du CBD sur le système endocannabinoïde
Le CBD intervient dans le système endocannabinoïde (SEC) et ce serait grâce à son action sur les récepteurs CB1 (principalement localisés au niveau du cerveau) et les récepteurs CB2 (présents dans le système immunitaire et notamment dans le système digestif) que la molécule permettrait la réduction de la douleur causée par l’inflammation.
Les réserves émises par la recherche scientifique
Le psychiatre Gabriella Gobbi émet cependant des réserves. Les bienfaits du CBD contre les inflammations requièrent d’être confirmés sur des êtres humains, et non uniquement sur des animaux.
Il est nécessaire de comparer l’effet du cannabidiol d’une part, corrélativement à celui d’un placebo d’autre part. Le cerveau présente des caractéristiques particulières, car il est capable de soigner l’organisme « par la pensée » et la douleur est d’autant plus concernée par ce phénomène. En effet, « si on prend un médicament et qu’on est convaincu que la douleur va baisser, notre cerveau est capable de le faire baisser vraiment ».